Dimanche 22 juillet: les pingouins d'Oamaru

Nous quittons Christchurch par une matinee ensoleillee, en prenant possession d'une nouvelle location de voiture, une Mazda 3 blanche que nous allons garder deux semaines, jusqu'a la fin de notre sejour au ski.

Apres 3 heures de route sans histoire vers le sud, le long d'une grande plaine agricole bordee, a l'est, par l'ocean Pacifique, et a l'ouest par les montagnes, nous arrivons a Oamaru, ville etape entre Christchurch et Dunedin, connue pour les immeubles victoriens preserves de son petit centre, et pour ses pingouins bleus...

Nous nous installons dans l'apres-midi dans un confortable motel, puis partons voir ces fameux pingouins. Ils sont sur un site protege, au bout d'une route cotiere a l'exterieur de la ville. Une fois le droit d'entree paye, nous depassons leurs nids, puis nous installons sur une plateforme d'observation, sorte d'amphiteatre en bord de mer, pour attendre.

Les pingouins passent apparemment la journee en mer pour pecher, et ne rentrent qu'a la tombee du jour dans leurs nids.  Les observer demande donc un peu de patience... Devant nous, de l'autre cote de la barriere, des phoques paressent, peinards. 

Le jour tombe rapidement, nous attendons, yeux ecarquilles, prenant des algues, des branches, l'ecume des vagues, pour des pingouins... Mais enfin le premier "raft" (groupe, etant de petits oiseaux, ils se deplacent en groupe) surgit des vagues... C'est un beau spectacle de voir ces oiseaux tituber sur les rochers, les escalader, eviter les phoques qui grognent, puis se dandiner vers leurs nids.

Nous restons ainsi une bonne heure a voir 5 vagues de pingouins (soit 71 pingouins au total) rentrer dans le froid, pendant que la nuit se fait noire, et l'ocean gronde.

Un bon restaurant a cote nous permet de nous rechauffer, avec des plats simples, poulet roti, lotte au four, fish and chips...

En repartant, nous croisons un pingouin esseule, en bord de route...

Le soir, Louise se met au lit avec un nouvel ami bleu qui agrandit la (deja grande) colonie de doudous qui fait le voyage.